mercredi 28 septembre 2011

Les services sont des produits

Beaucoup d'économistes estiment que la France s'est trop désindustrialisée, et que c'est la cause de son déficit commercial comme de l'endettement de l’État.

Ainsi Jean Peyrelevade appelle sur Xerfi Canal à une réindustrialisation de notre pays. Dans la foulée, il dit que notre économie a accordé trop de place aux services au détriment des « produits ». Sur beaucoup d'autres points je suis d'accord avec lui, mais en ce qui concerne les services je trouve étonnant qu'un économiste sérieux s'exprime de façon aussi inexacte. Comme son opinion est en passe de devenir dominante, il est nécessaire de poser clairement et rigoureusement les termes du débat.

Dans le langage de l'économie, on distingue les biens (qui sont matériels) des services (qui sont immatériels), mais les uns comme les autres sont des produits car ils résultent d'une production. Opposer les services aux « produits », c'est supposer que les services ne résultent pas d'une activité productive et qu'en somme ils tombent du ciel.

Un service, c'est « la mise à disposition temporaire d'un bien ou d'une compétence ». Vous louez un appartement mis à votre disposition par son propriétaire : c'est un service. Vous louez une voiture, c'est un service. Vous consultez un médecin, il met sa compétence à votre disposition pendant la durée de la consultation : c'est un service. Vous achetez un billet d'avion, il vous donne droit à un siège pendant la durée du vol et met à votre disposition les compétences de l'équipage : c'est un service. L'essentiel de la définition des services réside dans l'adjectif temporaire.

Dans nos rapports avec les biens offerts par le système productif nous avons deux possibilités :
1) nous achetons le bien dont nous devenons propriétaires et il sera (a) immédiatement détruit par notre consommation (c'est le cas des produits alimentaires frais), ou (b) inclus dans notre patrimoine (c'est le cas des maisons et appartements), ou (c) l'un et l'autre car ils sont consommés progressivement (c'est le cas des équipements ménagers, des voitures etc.).
2) nous louons le bien et payons son utilisation à la durée : cette mise à disposition est un service.

Le choix entre la possession et la location est pour l'utilisateur du bien une question de commodité et de possibilité financière : il se peut qu'un jeune ménage, par exemple, dispose d'un revenu suffisant pour louer un appartement mais qu'il ne souhaite ou ne puisse pas emprunter pour l'acheter.

Imaginons ce que serait une économie où les services n'existeraient pas. Pour pouvoir utiliser un bien, le consommateur serait contraint de l'acheter et dans certains cas cela lui serait impossible. Cette économie serait donc inefficace, car le bien-être du consommateur serait réduit par rapport à celui qu'il pourrait connaître dans une économie où la location est possible. Ainsi l'existence des services apporte à l'économie une souplesse qui contribue au bien-être du consommateur, c'est-à-dire à la richesse du pays.

Qu'en est-il de la mise à disposition temporaire d'une compétence, autre composante des services ? Dans ce cas, le service est détaché d'un bien : il est, comme on dit, « immatériel ». Mais on ne peut pas en déduire qu'il est inutile, qu'il ne contribue pas au bien-être : la consultation médicale est un exemple de service évidemment utile.

Observons que la compétence, dont l'acquisition réclame un investissement personnel important et prolongé, produit ses effets de façon pratiquement instantanée. On ne peut donc ni évaluer, ni rémunérer un tel service selon la durée du travail nécessaire à sa production (voir « Valeur d'un conseil ») : un médecin compétent n'aura pas besoin, dans la plupart des cas, d'un long délai pour poser un diagnostic exact.

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On dira qu'il peut exister des services inutiles ou nocifs, mais il en est de même pour les biens : le consommateur doit être doté du discernement qui lui permet d'éviter les produits inutiles ou dangereux.

Il est donc erroné de dénigrer les services, de faire comme s'ils n'étaient pas des produits ou comme s'ils étaient inutiles – d'autant plus erroné que si l'on considère de près l'économie contemporaine on voit que la frontière entre les biens et les services s'estompe – ou, pour dire les choses de façon plus précise, que la plupart des produits, même les plus physiques, sont composés à la fois de biens et de services.

Il en a d'ailleurs toujours été de même. La production d'un bien ne se termine pas en effet lorsque l'entreprise le range dans le stock des produits finis : elle n'est achevée que lorsqu'il procure des effets utiles, ce qui suppose qu'il ait été placé entre les mains du consommateur et cela nécessite l'intervention de services de transport, distribution, commerce etc.

Le produit le plus matériel est ainsi, depuis toujours, l'assemblage d'un bien et de plusieurs services. Certains s'étonnent de l'écart qui existe entre le prix du produit brut, tel qu'il est acheté au producteur initial, et son prix dans le commerce de détail (par exemple entre le prix payé aux agriculteurs pour des fruits et légumes et leur prix dans une épicerie). Cet écart rémunère les services qui permettent de mettre ce produit à la disposition du consommateur et parfois il est supérieur au prix du produit brut. Si le partage du prix de détail entre les divers intervenants n'est pas équitable, c'est qu'ils n'ont pas formé un partenariat équilibré : nous reviendrons sur ce point.

L'économie contemporaine a enrichi et renforcé ce phénomène grâce à l'informatisation : l'ubiquité que procure l'Internet facilite le fonctionnement des réseaux d'entreprises, l'automatisation des échanges de données et des transactions facilite la production des services. Le produit « automobile », emblématique de l'économie mécanisée, rassemble ainsi la voiture – sa composante physique – avec un service financier, une garantie « pièces et main d’œuvre », le conseil et la maintenance périodique qu'effectue un réseau de concessionnaires. Son utilisation suppose encore une assurance, un réseau de stations service, des routes et un code de la route dont l'application sera contrôlée par les services policier et judiciaire.

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Beaucoup de personnes pensent cependant que l'essentiel de l'économie réside dans la production des biens dont la consistance matérielle s'impose seule à leur perception. Les services, par contre, leur semblent d'une utilité douteuse : comme ils sont « immatériels » elles les croient dénués de réalité et les « intermédiaires » qui les produisent sont soupçonnés d'être parasitaires. Ces personnes ont besoin de faire un effort pour comprendre que les biens, s'ils n'étaient entourés d'aucun service, ne pourraient que s'entasser dans un stock inutilisable.

Cela ne veut pas dire que les services produits dans notre société soient tous utiles ou nécessaires : tout comme les biens, nous l'avons dit, il se peut qu'un service soit inutile ou même nocif pour le consommateur.

On peut aussi se demander, de façon plus profonde, si l'assemblage de biens et de services que constitue un produit est convenablement dosé et organisé. C'est sans doute autour de cette question-là qu'il faut se représenter la « réindustrialisation » de la France – et non, comme on se l'imagine souvent, autour d'une croissance de la production des biens au détriment de celle des services.

C'est une question très délicate car dans l'économie contemporaine, qui s'appuie sur l'informatique, la production d'un assemblage de biens et de services est le fait d'un réseau d'entreprises en partenariat (comme dans l'exemple de l'automobile évoqué ci-dessus), et la production du bien lui-même fait appel à des fournisseurs pour les diverses pièces et équipements qui le composent.

La cohésion de l'assemblage suppose entre les partenaires une coopération, des échanges de données, une transparence dans le partage des dépenses et des recettes qui s'appuient sur un système d'information. Trop souvent, l'articulation organique et mutuellement respectueuse qui devrait être celle d'un réseau de partenaires se dégrade en une relation autoritaire et oppressive entre un donneur d'ordres et des sous-traitants, les prix de vente de ces derniers étant soumis à une pression déraisonnable.

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Voici donc le programme de la réindustrialisation de notre pays : concevoir des assemblages de biens et de services d'un bon rapport qualité / prix, qui procurent au client final des effets utiles et qui sont élaborés par un réseau organique d'entreprises partenaires mutuellement respectueuses et transparentes. La qualité du produit réside autant dans la relation avec le client (conseil, assistance, maintenance, fidélisation, traitement des déchets etc.) que dans la conception du bien proprement dite et l'organisation du partenariat.

Il se peut que cela conduise à réformer la conception actuelle des services, à reprendre le contrôle de certains biens ou services dont la production a été délocalisée à l'excès – et cela remettra en cause certaines des pratiques de sous-traitance. Il faudra enfin « réaliser » (au sens de « comprendre que c'est réel ») le rôle crucial du système d'information dans la cohésion de l'assemblage de biens et de services qui constitue un produit, comme dans la cohésion du réseau des entreprises partenaires.

En préalable à cette évolution il faut que les économistes s'appliquent à utiliser un vocabulaire exact : opposer « services » et « produits », c'est se faire complice d'une conception erronée de l'économie contemporaine et encourager la persistance d'habitudes inefficaces.

13 commentaires:

  1. Bonjour,
    votre démonstration sur la différence essentielle entre bien, service et produit est tout à fait convaincante.
    Ceci étant, les économistes qui en appellent à une ré-industrialisation ont souvent un point de vue légèrement différent et je serais curieux d'avoir votre point de vue sur les questions qui les préoccupent.
    Il s'agit souvent de qualifier l'appareil de production en distinguant les entreprises industrielles (comme par exemple Renault dont l'activité principale est de construire des voitures mais qui fournissent aussi des services à leur clients bien sûr et qui ont internalisé beaucoup de production de services comme par exemple en comptabilité, audit, informatique, etc pour leur besoin propre) et les activités de services qui ne sont pas liées à la production d'un bien matériel (de la grande distribution au médecin ou le plombier en passant par les SII cet agrégat est pour le moins hétérogène).
    Cette distinction est aussi liée à l'idée selon laquelle l'industrie fournit l'essentiel des gains de productivité d'une économie par opposition au secteur des services dans lequel, en général, les effets d'échelle et les bénéfices technologiques sont plus faibles.
    Ainsi la volonté de 'réindustrialiser' est souvent liée à celle de rester compétitif et à la capacité de l'économie à générer des gains de productivité forts à moyen/long terme.
    La structure de l'économie française - dont peu d'emplois sont consacré à la production de biens relativement à ses voisins - a-t-elle un influence sur la recherche d'un meilleur assemblage bien/service ? Faudrait-il a votre avis employer des politique publiques des choix pour encourager plus d'industrie ou quelle forme d'industrie?

    Merci à vous,

    Axel

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  2. "ne puisse pas acheter pour l'emprunter" => "ne puisse pas emprunter pour l'acheter"

    "elles les croit" => "elles les croient"



    "concevoir des assemblages de biens et de services d'un bon rapport qualité / prix qui procurent au client final des effets utiles, élaborés par un réseau organique d'entreprises partenaires mutuellement respectueuses et transparentes"
    Bon programme, quelles en sont les étpaes concrètes et comment le faire appliquer ?
    Et comment tenir compte de la pénurie annoncée de matières premières (énergie, métaux, ..)??
    http://www.marianne2.fr/Ressources-de-metaux-on-va-droit-dans-le-mur-_a204772.html

    Et autre sujet, afficherez-vous une préférence pour les primaires et les présidentielles ?

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  3. @Axel
    On observe deux tendances opposées et également néfastes :
    1) croire que la production des biens n'a plus aucune importance et que la valeur réside exclusivement dans les services ;
    2) croire que seule la production des biens a une consistance économique et que les services sont une activité parasitaire.
    L'une comme l'autre tournent le dos à la réalité : tous les produits sont depuis toujours des assemblages de biens et de services et ce phénomène s'accentue dans l'économie contemporaine car les systèmes d'information et l'Internet facilitent et la cohésion des assemblages, et le partage de leur élaboration par des entreprises partenaires spécialisées.
    Les deux tendances citées ci-dessus ont provoqué (1) la réduction de la part de la France dans la production des biens (ce que l'on appelle désindustrialisation), (2) la mauvaise qualité des services (sous-traiter la relation avec les clients est une aberration), et au total (4) une perte massive d'efficacité.
    Nous ne pourrons retrouver l'efficacité, la compétitivité, le plein-emploi etc. que quand nous aurons compris que la maîtrise des assemblages de biens et de services conditionne le rapport qualité / prix des produits.

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  4. @lbc
    Merci ! J'ai corrigé les étourderies que vous m'avez signalées.
    Pour concevoir les "étapes concrètes du programme", il faut d'abord avoir perçu sa nécessité. Je m'efforce de la faire apparaître.
    La pénurie de matières premières est un autre problème, très réel. Le consommateur sensible à la qualité des produits sera, en même temps, sobre en ce qui concerne la quantité.
    Vous avez sans doute deviné à qui vont mes sympathies pour les présidentielles. Non ?

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  5. Dans son intervention sur canal Xerfi M. Peyrelevade propose que le secteur privé français investisse plus dans l'innovation comme le font les allemands. Aussi il voudrait que la France soit plus industrialisée, toujours comme le font les allemands ..en bref il faut faire comme eux.
    Le souci est que nous ne sommes pas Allemands et n'avons pas leur culture, ni leur histoire.
    Je trouverai plus judicieux d'analyser la culture française et la société française et d'en connaître ses points forts et faibles.
    Cela permettrait véritablement de décoller et de proposer des modèles économiques adaptés à la France. Je rêve donc d'un économiste qui fasse ce travail innovant de ne pas se comparer aux voisins en permanence mais sache proposer un modèle pour la France.
    Merci Michel.

    Olivier Piuzzi

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  6. Cher Michel,

    Juste deux petits commentaires pour aller dans votre sens :

    - concernant l'automobile, il y a eu des périodes (années 90) où certaines entreprises du secteur allait "physiquement" mal (branche véhicules déficitaire à milliards), mais où le groupe allait "financièrement" bien (bénéfice de la branche crédit à milliards supérieurs).

    En outre, j'ai appris récemment que le logiciel, dans une voiture moderne, par le biais des ABS, antipollution électronique, diagnostics et régulations diverses, etc. représentait jusqu'à 50% de la valeur !
    (dixit G. Berry).


    - Si je devais expliquer ça à mes gamins, je dirais que c'est comme le tennis : on ne gagne pas qu'avec le panache de la volée, ou la force du fond de cour... Il faut aussi un bon service, et savoir enchaîner.

    Bonne continuation,

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  7. @Olivier Piuzzi :

    Emmanuel Todd a la radio résumait une des conclusions de ses dernières recherches : la france est aussi différente de l'allemagne que du japon (au moins pour son axe d'analyse : la structure familiale)

    http://www.dailymotion.com/video/xl71e9_emmanuel-todd-la-famille-moderne-est-ancienne_news

    @Michel Volle:
    Votre conclusion ("En préalable à cette évolution il faut que les économistes s'appliquent à utiliser un vocabulaire exact") montrait en effet que l'article était là pour poser les pré-requis... le lecteur curieux (et impatient?)e toute de suite envie d'en savoir plus :-)

    Je ne suis pas assez perspicace pour deviné vos préférences.
    Convaincu aussi par Bayrou en 2007, j'ai revu mes positions depuis, en grande partie grace à la lecture de Grandjean/Jancovici ("C'est maintenant" et le site manicore grace à vous)... Beaucoup de choses se jouent à l'élysée, la plupart des politiques connus (sauf exception : Yves Cochet...) ont une conscience limitée des contraintes environnementales qui s'imposent à nous, et c'est pour moi Montebourg le moins mauvais dans les propositions formulées.

    amicalement,
    Luc

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  8. Les distinctions que vous faites parmi les différentes sortes de services sont très éclairantes et tendent à prouver que l’opposition entre production de biens et production de services n'est pas réellement pertinente.

    Trois exemples à propos du sujet qui préoccupe J. Peyrelevade, la compétitivité de la France:

    - Si je vais trop souvent chez le médecin, si le médecin prescrit toutes sortes d'analyses plus ou moins utiles, etc, ça diminue ma compétitivité puisque ça contribue à creuser le déficit. D'une manière globale il est indiscutable que plus un pays consomme de services de toutes sortes plus sa main d'oeuvre coûte cher par rapport aux pays où on en consomme très peu ("une part trop importante de services" n'étant à la limite qu'une manière polie de dire "trop de fonctionnaires"!)

    - La formation professionnelle, qui est un service, fait partie des investissements que J. Peyrelevade souhaite développer.

    - Comme les entreprises font de plus en plus appel à des sociétés de services (du nettoyage à l'informatique) il se pourrait bien que les statistiques montrant la part croissante des services dans le PIB s'en trouve quelque-peu faussée.

    Conclusion: la distinction entre services et "vraie industrie" entraîne des confusions pour le sujet abordé par J. Peyrelevade.

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  9. Le problème c'est que la chaîne de montage entraîne une multide d'autres activités en amont comme en aval, du concepteur au livreur. Se séparer de la première au profit d'un pays low-cost, et les savoirs faire annexes se créent aussi chez ces pays, qui finissent par emporter toute la filière...

    Sur un sujet proche, je signale l'article du WSJ, Tallying the toll of US-China trade. Il s'agit d'une étude économétrique très récente de plusieurs universitaires issus d’organisations réputées (néo-)libérales et influentes (NBER etc.)

    Il ressort que le commerce international entre les USA et la Chine pénalise (en net) le marché du travail de la première, ce qui est à l’origine de prestations sociales plus élévées (pour compenser la précarité causée par le libre échange).

    Je signale aussi un billet (ºC) récent mettant à jour une controverse au sujet d'une thèse de Maurice Allais concernant l'abandon de la préférence communautaire.

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  10. Effectivement, ce n'est pas la première fois, ni la dernière, que Jean Peyrelevade, sciemment ou par ignorance, fait preuve de démagogie (ºC).

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  11. «Sur un sujet proche, je signale l'article du WSJ, Tallying the toll of US-China trade.»

    Traduction partielle et présentation de la problématique dans le billet La cassure de 2001 (ºC).

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  12. "Les services sont des produits"
    Et réciproquement.
    Voir cet article (de 2000) : http://gdrean.perso.sfr.fr/articles/lille.html

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  13. Votre analyse fournit un fondement théorique solide pour une amélioration de nos systèmes de production, de la conception d'un produit à son achat.

    Un sujet intéressant à développer : la question des machines-outils et plus globalement des automates. Ce sont deux domaines où l'alliage matière/information est crucial et dans lesquels les Allemands sont en avance sur nous.

    Trois autres sujets connexes enfin :

    1. renforcer chez nous le goût du concret dans la formation des jeunes ;

    2. réhabiliter l'homo faber dans la cité comme les villes du Moyen Orient en sont un bel exemple [un homme qui sait le prix d'une fabrication après avoir enregistré dans son corps la peine et l'effort qu'elle exige apprend à ne pas être un casseur] ;

    3. L'organisation des pouvoirs politiques pour renforcer le poids des villes et des régions.

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